Sept études sur l’IT qu’il faut avoir lu

Sept études de l'IT à connaîtreDomotique – Les opérateurs bousculent la filière électrique

Le marché français de la domotique devrait croître de 35% par an d’ici à 2015, pour atteindre le milliard d’euros, selon une étude menée par le cabinet Xerfi, faisant de la maison intelligente un marché de masse. Cette accélération est liée à la multiplication des objets connectés et des box domotiques et à l’utilisation intensive des smartphones et tablettes. La domotique classique, jusque-là dominée par les acteurs de la filière électrique, va devoir faire face à la concurrence des opérateurs télécoms, bien décidés à s’approprier un marché en plein renouvellement.

 

Réseaux sociaux – Les Français hésitants

La France est le pays d’Europe comptant le plus de projets en cours en matière de réseaux sociaux d’entreprise, selon l’étude menée par Pierre Audoin Consultants (PAC) intitulée « Social collaboration ». Plus de 75 % de ces projets ont été initiés par les métiers ou par la direction générale, tandis que l’intégration au sein d’autres applications est de plus en plus importante et qu’une coopération intense entre les métiers et la DSI est indispensable. Pour plus de 80 % des personnes interrogées, un cadre de sécurité dédié est essentiel et plus de 60 % réclament des outils pour analyser les données des réseaux sociaux.

 

MtoM – L’Inde et la Chine mobilisées

70 % des décideurs informatiques estiment que les entreprises qui échoueront à déployer les technologies de Machine to Machine (communications embarquées entre matériels) prendront du retard sur leurs concurrents, selon une étude menée pour SAP auprès de plus de 700 décideurs de l’IT  (Etats-Unis, Inde, Chine, Grande Bretagne, Allemagne et Brésil). Pour respectivement 92 et 90% des sondés d’Inde et de Chine, le M2M est appréhendé comme la suite naturelle de la « consumérisation de l’IT ». Toutefois, l’adoption du M2M reste freinée par plusieurs barrières, dont l’absence d’offres complètes adaptées à plusieurs industries, ou encore les problèmes d’administration, de sécurité et de gestion de big data, etc.

 

Télécommunications – Les opérateurs français surfiscalisés

Selon une étude menée par Greenwich Consulting pour la Fédération française des télécoms, la France a le niveau le plus élevé de taxes spécifiques au secteur des télécoms, avec 2,98 % du chiffre d’affaires total des opérateurs en 2011, soit 40 fois plus qu’en Grande-Bretagne. Cette « surfiscalité » s’explique en partie du fait que, en France comme en Espagne, le secteur des télécoms est un fort contributeur au financement des industries culturelles (cinéma, TV…) et des collectivités territoriales. Le taux de fiscalité spécifique et la détérioration des flux de trésorerie des opérateurs français débouchent sur un accroissement de la pression fiscale, critique pour la pérennité de leurs capacités d’investissement face à la concurrence des acteurs « Over the top ». Ceux-ci s’appuient en effet sur les asymétries fiscales légales des législations nationales et européennes et le jeu des prix de transfert entre filiales.

 

Télémédecine – Quel modèle pour le suivi des maladies chroniques ?

Syntec Numérique et le Snitem – deux organisations qui fédèrent les entreprises du numérique et du dispositif médical (80 % des emplois de la filière télémédecine) – publient un livre blanc intitulé Télémédecine 2020 – Modèles économiques pour le télésuivi des maladies chroniques. L’étude s’appuie sur l’analyse de cas significatifs à l’étranger et propose des recommandations afin de faciliter la mise en œuvre opérationnelle de déploiements d’envergure des solutions et services de télémédecine sur le territoire français, selon des modèles économiques viables pour les patients et les professionnels de santé.

 

Big Data – Collaborer entre entreprises et universités

Les perspectives de carrière sont plutôt positives pour les étudiants qui se destinent à la Business intelligence et à l’analyse de données, révèle la 3e étude State of Business Intelligence, menée auprès d’enseignants universitaires, d’étudiants et d’employeurs depuis 2009. Toutefois, pour être efficaces, les programmes doivent être enrichis par les entreprises, qui sont notamment appelées à fournir des référentiels volumineux de données (cités par 45 % des enseignants) et des études de cas (31 %). Par ailleurs, 80 % des employeurs n’hésitent pas à offrir des formations supplémentaires à leurs nouveaux embauchés pour les aider à acquérir les compétences business et les qualités de communicant nécessaires à l’exercice de ces nouveaux métiers.

 

Cloud – Plus complexe que prévu

Selon une nouvelle étude internationale menée par KPMG, plus d’un tiers des entreprises ayant mis en place un projet Cloud estiment que les coûts de mise en place ont été plus élevés que prévu, notamment en raison des difficultés rencontrées dans l’intégration de ces nouveaux processus avec l’architecture existante. Pour pallier ces difficultés, le cabinet conseille d’anticiper, avant même le démarrage du projet, la définition de la stratégie Cloud en matière de gouvernance et de sécurité, et la mise en place d’une structure de projet suffisamment transversale pour tirer parti du potentiel du Cloud au travers de la refonte de l’organisation et la redéfinition des processus métiers.

 

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Cet article est extrait du n°4 d’Alliancy le mag – Découvrir l’intégralité du magazine