Voiture connectée : Trois questions à… Jacques Chauvet

Jacques Chauvet, Directeur général de Mov’eo, le pôle de compétitivité spécialisé dans l’automobile et les moyens de transports avancés, a répondu à nos questions concernant la voiture connectée et les applications qui y sont liées.

Jacques Chauvet, Directeur général de Mov’eo, le pôle de compétitivité spécialisé dans l’automobile et les moyens de transports avancés, a répondu à nos questions concernant la voiture connectée et les applications qui y sont liées.

 

La voiture connectée nécessite la collaboration d’entreprises venues d’horizons multiples. Où se trouve la difficulté ?
Le cycle de développement de leurs produits est très différent, c’est une composante importante à gérer. Ils vont de quelques semaines pour une application, quelques trimestres pour la partie logicielle et cinq ans dans l’automobile. Mais, une autre difficulté pointe à l’horizon, celle du modèle économique de la voiture connectée. Entre les gestionnaires de réseaux, les développeurs de logiciel, les équipementiers et les constructeurs automobiles, on ne sait encore pas lequel de ces acteurs s’imposera et captera la valeur économique créée.

 

Quels freins au développement de la voiture connectée ?
Comme pour toutes les autres innovations, les comportements vont moins vite que les technologies. La voiture connectée devra donc convaincre l’usager, en privilégiant notamment la simplicité d’utilisation. Cela passera, par exemple, par une compatibilité totale entre le téléphone et le terminal de la voiture, de manière à retrouver le même espace de référence.

 

Quelles sont les applications à plus fort potentiel ?
Le vrai potentiel se trouve dans les nouvelles formes de mobilité. Les services connectés permettront le développement du transport multimodal et de l’autopartage. Mais la voiture individuelle continuera d’y jouer un rôle essentiel, parce que c’est un moyen de transport extrêmement pratique et qui a fait et continue de faire preuve de sa très grande capacité d’adaptation.

 

Cet article est extrait du n°4 d’Alliancy le mag – Découvrir l’intégralité du magazine