Le salon #Vivatech2022 se déroule cette semaine en fanfare Porte de Versailles à Paris. Après deux années de crise sanitaire qui ont fortement impacté les rencontres précédentes, c’est de nouveau l’occasion de découvrir les dernières innovations de centaines d’entreprises françaises et internationales, autant grands groupes, que PME, ETI ou start-up…

Cette semaine a également vu naître la 27ème licorne française, Ecovadis, née en 2007, l’agence de notation de la RSE utilisée par 95 000 entreprises dans 175 pays à ce jour… Pour autant, cela ne suffit pas ! De passage sur Vivatech, Bruno Le Maire, ministre de l’économie en charge désormais des sujets de souveraineté industrielle et numérique, veut voir émerger jusqu’à 10 « décacornes » en 2030 (dont 5 d’ici à 2025), soit des entreprises dont la valorisation dépasse les 10 milliards. Un modèle de réussite basé sur celui du leveur de fonds…

Toutefois, la tendance aux levées de plus de 50 millions de dollars commence à se dissiper : au 2ème trimestre 2022, le financement des entreprises innovantes a baissé de près de 50 %, selon la banque d’affaires GP Bullhound, qui dévoile cette semaine son rapport annuel intitulé « Titans of Tech – The Unicorn Party is slowing – Never waste a good after party ». « L’argent quasi-gratuit pour l’Etat et les entreprises, c’est fini, a d’ailleurs reconnu le ministre. Les taux négatifs, c’est fini, les taux bas pour les emprunts aussi. »

 Plus que jamais défenseur de la souveraineté industrielle, Bruno Le Maire a également souhaité un rapprochement entre les acteurs de la Tech et de l’industrie : « C’est la Tech qui fera la ré-industrialisation de la France ; et la maîtrise des technologies, la souveraineté industrielle ». L’occasion pour le gouvernement de mettre en avant le programme « French Tech Green20 » qui vise à faire émerger les nouveaux champions technologiques de la transition écologique. En la matière, « la France est quatrième en Europe, a-t-il commenté. Quatrième, il faut se le dire, ça n’est pas bon. Ça n’est pas français ! » D’où son appel à tout l’écosystème d’être en tête en Europe d’ici à cinq ans.

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Cet édito est issu de notre newsletter de la semaine du 13 au 17 juin 2022.
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