Francois Boulet, co-fondateur de HR Path / © HR Path

Création : HR Path a été créée en 2001 par François Boulet et Cyril Courtin

Activité : La start-up fournit des solutions pour assurer la transformation numérique des directions RH dans les entreprises 

Effectif : 850 collaborateurs dans 18 pays aux États-Unis, en Asie-Pacifique et en Europe

Tour de table : HR Path a levé 100 millions d’euros le 3 avril dernier auprès du fonds Andera Partners, issu du groupe Edmond de Rothschild, et d’un pool bancaire, composé de BNP Paribas, Société Générale, Crédit Agricole Ile-de-France et Banque Palatine.

C’est le troisième tour de table en moins de cinq ans pour HR Path. En juin 2015, la start-up avait levé 10 millions d’euros et 30 millions en mars 2017. Cette année, la société française triple ses fonds pour s’imposer sur le marché européen des ressources humaines. Afin d’aider les entreprises à mettre les directions RH à la page du numérique, HR Path se base sur quatre chantiers : le conseil métier RH et SIRH, l’implémentation SIRH, l’externalisation de solutions RH ainsi que l’édition et la distribution de logiciels RH. 

Si HR Path aide à l’intégration de solutions de Cegid, Oracle, SAP ou encore Talentsoft, la société possède également sa propre suite logicielle “PowerHR”. Cette suite comprend notamment BiHRdy (solution analytique), Pandore (système d’information et de gestion), Geef (gestion des emplois, des effectifs et de la formation) et Virtualia (gestion des ressources humaines dédié au secteur public).

La start-up parisienne PayFit lève 70 millions d’euros et vise les PME, y compris à l’international, en multipliant les services pour la gestion des ressources humaines.

Création : PayFit a été fondée en 2015 par Firmin Zocchetto, Ghislain de Fontenay et Florian Fournier

Activité : La start-up développe un outil SaaS de gestion de paie et de gestion des ressources humaines.

Effectif : 300 collaborateurs répartis en France, Allemagne, Royaume-Uni et Espagne

Tour de table : Payfit a levé 70 millions d'euros en juin dernier auprès de nouveaux actionnaires dont Eurazeo et BPI France.

Chaque année depuis trois ans, Payfit enchaîne les tours de table. Après une levée de fonds d'amorçage de 500 000€ en janvier 2016 auprès de Kima Ventures, TheFamily et Thibaud Elzière (Fotolia), une deuxième levée de fonds de 5 millions d'euros intervient en octobre de la même année et permet de faire entrer le fonds d'investissement Otium Venture et Xavier Niel au capital de l'entreprise.

En juillet 2017, la start-up lève à nouveau 14 millions d’euros auprès du fonds d'investissement Accel pour lui permettre d’étendre sa sphère d’influence. Et enfin, en juin 2019, Payfit boucle un tour de table de 70 millions d'euros auprès de nouveaux actionnaires dont Eurazeo et BPI France. 

Payfit est un outil SaaS qui permet à l’origine de mieux gérer les services de paiement des collaborateurs au sein d’une entreprise. Mais au fur et à mesure des levées de fonds, la société a souhaité enrichir son outil de gestion des ressources humaines en incluant notamment les congés, les absences, les notes de frais, le suivi du temps de travail ainsi que l’accueil de nouveaux employés.

Co-fondée en 2007 par trois entrepreneurs, Jean-Stéphane Arcis, Alexandre Pachulski et Joël Bentolila, la société a connu depuis une croissance rapide de plus de 33% en 2018.

Création : Talentsoft a été créée en mai 2007 par Jean-Stéphane Arcis, Alexandre Pachulski et Joël Bentolila

Activité : La start-up est spécialisée dans les logiciels de formation et de gestion du capital humain accessibles en ligne ainsi que le SaaS (logiciel en tant que service)

Effectif : 600 collaborateurs répartis dans 130 pays en Europe, en Afrique, en Amérique du Nord et du Sud et en Asie.

Tour de table : Talentsoft a levé 45 millions d’euros en janvier dernier auprès de ses investisseurs historiques (Bpifrance et Goldman Sachs) et d'un nouvel arrivant dans son capital, Francisco Partners. 

Il y a plus de 3 ans, l’entreprise française d’applications Cloud de gestion des talents avait bouclé un premier tour de table de 25 millions d’euros. Cette première levée marque un tournant pour Talentsoft qui jusqu’en 2018 a doublé ses effectifs et atteint un chiffre d’affaires de 65 millions d’euros. Grâce à cette croissance de 33% de son chiffre d’affaires en 2018, la société a pu renforcer sa présence à l’international et mieux innover autour de l'expérience collaborateur et la gestion des données RH. 

Cette progression a convaincu les investisseurs qui ont accordé à Talentsoft en janvier dernier un nouveau tour de table de 45 millions d’euros. Cette levée de fonds est marquée par l’arrivée de Francisco Partners dans son capital qui rejoint ses investisseurs historiques (Bpifrance et Goldman Sachs). Elle vise désormais le cap symbolique des 100 M$ (86,7 M€) de revenus dans un futur proche.

Centrée sur l’expérience collaborateur, la société s’emploie à accompagner les entreprises dans leur transformation digitale RH grâce à la suite Talentsoft qui repose sur 5 piliers : recrutement, évaluation, rémunération, learning et core RH. Le modèle de Talentsoft tient compte de la complexité liée aux spécificités culturelles, linguistiques, et réglementaires, de la gestion des Ressources Humaines en Europe. Parmi les 2000 clients de Talentsoft figurent de grands groupes tels que Pôle Emploi, La Poste, EDF, SNCF, Vinci, Crédit Agricole et PSA.

L'équipe de SmartRecuiters à San Francisco

Création : SmartRecruiters a été fondée en 2010 par l’entrepreneur californien Jerome Ternynck

Activité : SmartRecruiters est une plateforme de recrutement hébergée dans le cloud permettant de faciliter, pour les recruteurs et les candidats, le processus de recrutement

Effectif : 500 collaborateurs répartis en Amérique du Nord et prochainement en Europe et en Asie-Pacifique.

Tour de table : la société a levé 50 millions de dollars début juin auprès d’Insight Venture et Mayfield Fund.

30 millions de dollars levés en juin 2016 et 50 millions cette année ! Une progression que semble soutenir avec confiance l’investisseur new yorkais Insight Venture, qui avait participé au premier tour de table trois ans plus tôt. Et le 29 mai dernier, deux nouveaux investisseurs ont décidé de soutenir la plateforme de gestions des talents : le fonds d’investissement Mayfield Fund et Rembrandt Venture Partners, tous deux basés dans la Silicon Valley. Tous ces investisseurs souhaitent accompagner les sociétés logicielles SaaS en pleine croissance.

L’année dernière, SmartRecruiters affichait une croissance de 100% et officialisait le lancement de SmartAssistant, une IA de recrutement. La plateforme de gestion RH, aujourd’hui valorisée à 300 millions de dollars, entend désormais financer son expansion internationale - notamment en Europe et en Asie-Pacifique - et renforcer ses chantiers d’innovation en matière de marketing programmatique et d’intelligence artificielle. 

SmartRecruiters propose une suite d’acquisition de talents basée sur le cloud qui permet aux entreprises d’attirer, de sélectionner et d’embaucher les meilleurs candidats. Elle accompagne plus de 4000 entreprises comme Visa, LinkedIn, Twitter, Bosch, McDonald’s Canada… et propose plus de 550 solutions tierces préintégrées telles que la vérification des antécédents, la communication, l'analyse et les applications d'évaluation des candidats… 

L'équipe de Goshaba

Création : Goshaba a été fondée en 2014 par Camille Morvan, Djamil Kemal et Minh Phan

Activité : Goshaba a développé une plateforme de recrutement ludique qui facilite la sélection de candidats tout en se débarrassant du CV

Effectif : Une cinquantaine de collaborateurs sur Paris

Tour de table : la start-up a levé 2 millions d’euros en juin dernier auprès de Daphni, INCO, Founders Future, la Financière Saint-James, Guibor, BNP Paribas Développement et Jaïna Capital

Goshaba officialise cette année sa première levée de fonds : au total 2 millions d’euros à l’issue d’un tour de table en juin dernier mené par daphni, INCO via son fonds Aviva Impact Investing France, Founders Future, Financière Saint-James, Guibor, BNP Paribas Développement et Jaïna Capital. 

Fondée en 2014 par Camille Morvan, chercheuse en neurosciences, Djamil Kemal et Minh Phan, deux experts du gaming, la start-up française souhaite rendre les processus de recrutement plus ludiques, précis et objectif. Elle s’emploie à restaurer une forme de justice sociale sur le marché du travail en misant sur le big data, les sciences cognitives et la gamification.

Sur sa plateforme, Goshaba met donc à disposition des mini-jeux pour smartphones, tablettes et ordinateurs afin d’évaluer par exemple la capacité de réaction et de compréhension d’un candidat dans une situation complexe. C’est un moyen de faire gagner du temps aux recruteurs tout en se débarrassant du CV qui ne restitue souvent pas toutes l’ensemble des compétences d’un postulant.

Goshaba a donc pour objectif de minimiser le recours à l’IA dans le tri des candidatures car cela favorise les biais et les préjugés. Et avec cette levée de fonds, elle va peaufiner sa plateforme pour permettre aux recruteurs de déceler plus finement les soft skills essentielles pour un poste. Si la start-up se concentre pour l’instant sur l’Hexagone, elle entend bien dans un futur proche élargir son terrain de jeux à l’Europe, la Chine et l’Amérique du Sud.