France Digitale convie les grands groupes à son événement annuel

L’organisation de start-up rassemblera à Paris le mardi 25 septembre plus de 3 000 licornes, investisseurs et décideurs publics européens pour son France Digitale Day. Cette 6e édition intègrera une trentaine de grands groupes pour encourager les échanges entre les différentes entreprises.

France Digitale dévoilera le 25 septembre l’édition 2018 de son Baromètre EY des performances économiques et sociales des startup. ©Jallal Sediki

France Digitale dévoilera le 25 septembre l’édition 2018 de son Baromètre EY des performances économiques et sociales des startup. ©Jallal Sediki

Cette année au France Digitale Day, les grands groupes seront de la partie. Une trentaine d’acteurs – comme Oui.sncf, CNP Assurances ou la RATP, échangeront avec les licornes sur leurs expériences et leurs besoins, le mardi 25 septembre au Musée des arts forains. « Notre volonté est de répondre aux questions que se posent les entrepreneurs, de les mettre en relation avec des investisseurs mais aussi des grands groupes car nous nous sommes aperçus qu’ils se posent les mêmes questions, notamment sur la visibilité de leurs projets », note Nicolas Brien, directeur général de France Digitale. Le programme de conférences fera notamment un focus sur la blockchain et l’intelligence artificielle.

France Digitale, qui entend faire de cette journée le rendez-vous européen des licornes pour construire l’avenir de l’Europe digitale, fera témoigner des acteurs qui ont marqué l’actualité, comme Navya, Shazam ou Afiniti. Un manifesto co-signé par 20 fondateurs de licornes européennes sera par ailleurs publié à l’issue de la journée pour interpeller l’Union européenne sur la construction d’un marché unique du digital et faire entende la voix des start-up à l’approche des élections européennes, en mai 2019.

L’évolution de l’environnement des start-up encourage l’association dans cette direction européenne : « On observe un marché européen qui s’unifie. De plus en plus de scale-up vont grandir chez leur voisin, alors qu’avant elles voulaient aller à New York. Cela s’explique en partie par la régulation et un effet post-Brexit », affirme Nicolas Brien. La participation internationale s’intensifie cette année, avec une présence qui passe de 25 à 40%.

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