À la peine depuis la crise sanitaire, la productivité continue de marquer le pas selon une récente étude de la Dares, qui pointe même un recul de 3 % de la productivité par tête entre 2019 et 2022 (-2,9 % pour la productivité horaire sur la même période). Nicolas d’André, directeur général de Slack France, nous livre son analyse.

L’organisme public d’études avance la forte hausse de l’alternance dans les entreprises comme raison principale, avec des jeunes collaborateurs en contrats d’apprentissage absents lors de leurs périodes de formation. Mais d’autres facteurs sont certainement à prendre en compte, comme une évolution des pratiques au travail et des attentes des salariés.

De fortes attentes sur le lieu de travail et les process collaboratifs

L’étude State of Work a interrogé plus de 18 000 employés de bureau à travers le monde en 2022, et révèle des tendances fortes. Plus de la moitié (52 %) des répondants affirme ainsi que la flexibilité des horaires de travail est l’un des meilleurs moyens pour leur employeur de soutenir leur productivité. Ils sont aussi 36 % à vouloir disposer d’un lieu de travail flexible, et 32 % à souhaiter disposer d’avantages uniques sur le lieu de travail ou des améliorations portées aux espaces sur site.

Autre chiffre notable, plus d’un tiers (35 %) des employés voient la coordination ou la collaboration avec d’autres équipes comme un défi au quotidien. Par ailleurs, une forte majorité (80 %) affirme que disposer d’outils technologiques propices à la collaboration améliorerait leur productivité.

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L’hybridation, un défi managérial

Ces dernières années, l’essor du travail hybride a engendré de profonds changements dans les environnements de travail et les approches managériales en entreprise. Si le rôle des managers a changé, leur place centrale dans la réussite des transformations à mener reste inchangée.

Une position qui exige de leur part de plus en plus de qualités : animateurs d’équipe, ils sont à la fois des recruteurs, des organisateurs, des planificateurs, mais aussi des professionnels à l’écoute, sensibles au bien-être de leurs collaborateurs, et pourquoi pas coaches à l’occasion !

C’est ce côté « couteau suisse » qui est la garantie d’un management adapté au travail hybride. Les managers doivent pouvoir créer les conditions nécessaires pour que chacun puisse réduire son niveau de stress, travailler à son propre rythme et doser avec équilibre ses impératifs professionnels et personnels. Avec en contrepartie, la promesse d’une meilleure productivité, dans un climat de confiance et avec une flexibilité qui convient à tous.

Le travail asynchrone, meilleur allié des managers et des équipes

Pouvoir profiter pleinement de la flexibilité du travail hybride en ajustant son emploi du temps selon sa vie personnelle, tout en améliorant sa productivité et sa satisfaction au travail : un objectif idéal que le travail asynchrone permet d’atteindre, grâce à des technologies d’ores et déjà disponibles.

Avec un outil moderne tel qu’une plateforme collaborative, un employé peut enregistrer un clip audio ou vidéo à l’intention de son manager à l’heure et l’endroit de son choix, et en programmer l’envoi quand il le souhaite. Plus tard, une réunion en ligne lui permettra d’échanger avec le manager et le reste de l’équipe. En parallèle, la plateforme d’intégration tiendra à sa disposition la « mémoire » des échanges avec les autres parties prenantes du projet, lui permettant d’être à jour de l’avancement du processus.

Bureau et télétravail, pourquoi choisir entre les deux ?

 L’adoption d’une plateforme de productivité permet de créer un trait d’union entre le bureau et le travail à distance, au service d’un management plus agile et plus flexible, pour une expérience de travail plus satisfaisante des collaborateurs.

Veepee est le parfait exemple de cette transition réussie du travail hybride. Après une forte croissance à l’échelle européenne, l’entreprise d’e-commerce avait des bureaux un peu partout en Europe, avec des équipes très décentralisées. Pour la collaboration, les échanges par e-mail ont très vite montré leurs limites. D’abord utilisé par leur département Tech, le taux d’adoption de plateformes collaboratives comme Slack a progressivement augmenté, et s’est généralisé durant la crise de la COVID. Aujourd’hui, la plateforme collaborative est l’outil privilégié pour les plus de 5 000 collaborateurs de l’entreprise. Un moyen de mettre en place une communication directe du management à destination de tous les employés, renforçant la transparence vis-à-vis des collaborateurs.

Bien sûr, l’outil se doit d’être à la fois simple d’utilisation, et suffisamment souple pour s’adapter aux besoins de tous ses usagers. Possibilité de planifier des réunions avec des logiciels tiers ou des outils externes, garantie de synchroniser tous les agendas, process de travail asynchrone qualitatifs, ouverture possible à d’autres parties prenantes (clients, fournisseurs, etc.) ou encore stricte confidentialité des données traitées.

Les plateformes les plus abouties permettent aussi de recréer l’ambiance du travail au bureau pour des collaborateurs distants, qui peuvent intervenir en ligne comme ils le feraient dans un bureau openspace grâce à l’intégration d’outils collaboratifs poussés ou encore la définition d’espaces de discussions plus ou moins formels. 

Productivité rime avec expérience collaborateur satisfaisante

Bien animée, une communauté de collaborateurs réunie via une plateforme en ligne gagne en cohésion. Chacun bénéficie de l’apport des autres à travers des partages d’informations inspirantes et utiles pour le projet comme pour l’expérience individuelle pendant le temps de travail.

Désormais, le numérique peut véritablement être mis au service d’une organisation du travail à la fois plus flexible et plus inclusive. Parvenir à créer un continuum entre le bureau et le travail à distance, pour proposer à ses collaborateurs un véritable épanouissement professionnel : y a-t-il meilleur moyen de redonner des couleurs à la productivité ?