Le reconditionnement implanté dans le modèle industriel

reconditionnement implanté dans le modèle industriel

Pensés dans un style “dépouillé”, sans vis, avec des pièces en métal pliables et dépliables facilement, les serveurs peuvent être démonté pièce par pièce en un rien de temps. “On les désosse pour réutiliser le maximum de pièces”. Dans l’usine, les employés mettent le serveur dans un bac, la carte mère dans une autre, les câbles encore dans un autre… Et en quelques minutes la plaque en métal qui contenait les éléments du serveur est vierge. En face, de nombreux composants sont testés sur des bancs d’essais. L’objectif, en réutiliser un maximum de composants. 

“100% des composants sont testés et ensuite remis en stock s’ils sont utiles”, assure Gregory Lebourg, directeur environnement de la firme. “Les autres sont réparés ou peuvent partir dans d’autres filières. On va les revendre sur le marché gris”. Avec cette politique, le taux de réemploi atteint entre 25% et 35% des composants. Un moyen de limiter les émissions de carbone de ce qui correspond au scope 3 et qui représente plus de la moitié des émissions de l’entreprise.

Le scope 1 (1% chez OVHcloud) : Représente les émissions directes liées à l’électricité qui fait tourner les générateurs pour des raisons de maintenance ou en cas de coupure de courant.

Le scope 2 (43% chez OVHcloud) : Représente les émissions indirectes liées à l’électricité qui fait tourner les datacentres. Ce poste dépend du mix énergétique utilisé pour produire cette électricité. Aujourd’hui 77% de l’énergie utilisée est décarbonée et OVHcloud souhaite atteindre 100% en 2030.

Le scope 3 (55% chez OVHcloud) : Représente les émissions liées à la fabrication des serveurs et au fonctionnement global du reste de l’entreprises.