Nicolas Siegler, Directeur Général Adjoint de la MAIF en charge des Systèmes d’Informations

Nicolas Siegler, Directeur Général Adjoint de la MAIF en charge des Systèmes d’Informations

« Nos utilisateurs, isolés chez eux par le télétravail, ont eu le temps de redécouvrir nos outils depuis un an : à la fois les évolutions technologiques (IHM,…), et aussi en termes de fonctionnalités métiers. Nous avons assisté à un phénomène de reconnaissance de ce qui fonctionnait bien et qui avait de la valeur. En soi, cela n’accélère pas la transformation du legacy, mais cela permet d’en rationnaliser l’évolution avec moins de demandes tous azimuts. 

Il faut bien comprendre que la problématique du legacy est à la fois une question de stock – ce legacy sur lequel on s’appuie déjà – mais aussi de flux – ce que l’on créé et de quelle façon. En étant plus agile dans notre façon de développer, on limite la dette créée. en effet, la vision « build + run » permet aux squads d’avoir une approche globale, en se concentrant sur ce qui est vraiment utilisé par les métiers et en gérant au mieux les backlogs. C’est aussi une hygiène de développement qui passe par de nouveaux réflexes comme des revues de code systématiques pour éviter sécuriser la qualité des développements. 

Par ailleurs, en 2020, les métiers ont réalisé à quel point la qualité du SI existant était importante : dans les budgets, nous avons donc recapitalisé la partie « run », en baissant un peu la partie « change ». L’objectif est d’atteindre un équilibre par petite touche entre améliorations de l’existant et nouvelles fonctionnalités, en favorisant un travail de fond qui permette d’investir sur les socles d’avenir avec sérénité. »

> Retrouvez notre interview de Nicolas Siegler dans le guide « Dette technique et legacy : comment les DSI des grandes entreprises accélèrent ? »