Infographie – L’après-crise : quel lendemain pour le télétravail ?

En novembre 2019, la DARES évaluait à 7,2% le taux de salariés français qui pratiquaient le télétravail, dont une large part “occasionnellement”. À peine 6 mois plus tard, du fait de la pandémie du COVID-19, ils sont désormais plus de 30% des salariés français à avoir basculé en télétravail (source : Odoxa, avril 2020). Un basculement énorme, en quelques semaines.

Afin de mieux faire la lumière sur ce boulversement, Talkspirit a mis au point une infographie afin de faire la lumière sur les différentes données. 

Explosion du nombre de téléchargements d’applications de visioconférence en France (comparaison hebdomadaire entre la 2ème semaine de mars 2020 vs. 2019) :

Zoom : 22 fois plus de téléchargements qu’en 2019 sur la même période.
Teams : 16 fois plus de téléchargements qu’en 2019 sur la même période.
Hangout : 23 fois plus de téléchargements qu’en 2019 sur la même période.

Après 4 semaines de confinement, plusieurs études montrent que cette expérience de télétravail est désormais largement appréciée :

71 % des personnes qui n’avaient jamais travaillé à domicile avant la crise sanitaire déclarent désormais souhaiter travailler à distance au moins un jour par semaine à l’avenir (Colliers International – 15/04/2020)

79% des salariés qui veulent faire plus de télétravail après le confinement sont même prêts à sacrifier – pour cela – leur bureau attitré (Deskeo – 14/04/2020)

Lorsque la parole leur est donnée, les salariés laissent entendre qu’ils ont du mal à croire à une “révolution du télétravail”.

Voici ce qu’ils pensent de l’attitude de leur employeur par rapport au télétravail :  

  • Plutôt favorable (51%),
  • Totalement favorable (4%)
  • Plutôt contre (36%),
  • Totalement contre (8%)
  • Je ne sais pas (1%)

Voici ce qu’ils pensent des freins potentiels au développement du télétravail dans leur entreprise :

  • La culture du présentéisme (39%),
  • L’incompatibilité du télétravail avec mon métier (38%)
  • Le manque de confiance (17%),
  • Le refus sans raison réellement valable (26%)

L'après-crise : quel lendemain pour le télétravail ?