Syntec Numérique, des étoiles plein les yeux

En cette fin d’année, le conseil et services, l’édition de logiciels et le conseil en technologies font un bilan très positif de l’année 2018. Avec tous les feux au vert pour 2019.

Avec plus de 300 nouveaux membres gagnés cette année, Syntec Numérique revoit ses chiffres de croissance à + 4,1 % et à + 3,9 % pour l’an prochain. C’est-à-dire un taux identique si l’on tient compte des jours ouvrés de 2019.

Syntec Numérique, des étoiles plein les yeux

(Source IDC / Syntec Numérique)

La croissance est donc très soutenue par les projets de transformation numérique, notamment les Smacs, qui atteindront en 2019, 28,5 % du marché logiciels et services, forts d’une croissance de 14,7 %.

Concernant le Conseil et services (+3,0 % en 2019), le développement des nouvelles offres à forte valeur ajoutée (cyber-sécurité, IA, systèmes cognitifs…) alimentent le marché des ESN. Et ce sont les secteurs Banque-Assurance-Finance, Services aux entreprises et Utilities, qui portent la croissance.

Syntec Numérique, des étoiles plein les yeux

Pour l’édition de logiciels (+ 5,1 % en 2019), 74 % des acteurs augmentent leur chiffre d’affaires en 2018 notamment grâce au développement du mode SaaS proposé par 78 % d’entre eux fin 2018. Le SaaS affiche ainsi un boom de 24 % et représente, en 2018, 22 % du marché de l’édition (soit 2,8 milliards d’euros). Les secteurs Industrie, Banque-Assurance-Finance et Services aux professionnelles contribuent à cette croissance.

Syntec Numérique, des étoiles plein les yeux

Enfin, le Conseil en technologies (+ 5,2 % en 2019) voit l’accélération des prestations dans l’ingénierie de process ; l’accompagnement de la transformation des business model des clients industriels vers la vente de solutions ; le développement de prestations dans le domaine des objets connectés (développement, sécurisation, gestion des objets, gestion des données…). Parmi les secteurs les plus dynamiques, on peut relever sans surprise l’automobile, l’aéronautique et l’énergie.

474 000 salariés dans le secteur

Evidemment, cette croissance s’accompagne de créations nettes d’emplois pour la 8ème année consécutive, avec plus de 28 000 en 2017 (+ 56 % d’emplois créés).

Syntec Numérique, des étoiles plein les yeux

Les intentions de recrutements pour l’an prochain restent également positives, et l’on voit aujourd’hui, pour pallier au manque crucial de compétences, se mettre en place de nouveaux leviers pour étendre les profils des recrutements.

4 350 demandeurs d’emplois ont été formés et recrutés dans la Branche via les POE (Préparation opérationnelle à l’emploi) entre le 1er janvier et 30 septembre 2018 (20 000 en 5 ans). De même, en 2017, 410 formations ont été labellisés par la « Grande Ecole du Numérique », avec un 3ème appel à labellisation lancé cette année. Enfin, le secteur joue la carte de la reconversion et les entreprises adhérentes au syndicat se sont engagées à recruter près de 3 500 demandeurs d’emploi dans le cadre du « Plan 10 000 formations au numérique ».

« La formation est un vrai sujet, rappelle Godefroy de Bentzmann, CEO de Devoteam et Président du Syntec Numérique , et l’on ne s’en sortira que si l’on forme davantage. D’où nos actions envers les professionnels qui souhaitent se reconvertir ».

De fait, dans les activités informatiques, selon l’Apec, les trois-quarts des entreprises déclarent avoir trouvé difficilement des candidats adaptés au poste lors de leur dernier recrutement de cadre, une proportion stable par rapport à l’année dernière, mais supérieure à celle enregistrée pour l’ensemble du marché (68 %).

Pour expliquer cette situation, les recruteurs évoquent la rareté de certains profils et le manque de candidats. Ainsi, dans le domaine de l’informatique Web, les offres qui suscitent le moins de candidatures concernent principalement les métiers de développeur C++, développeur web, développeur java J2EE, ingénieur études et développement net et ingénieur d’études java J2EE. En informatique de gestion, les offres d’ingénieur.e informatique, ingénieur.e développement, développeur.euse Java, consultant décisionnel, chef.fe de projet ERP, analyste programmeur.euse sont celles qui attirent le moins de candidats.

Retrouvez tous les chiffres ici.

 

A lire aussi sur ALLIANCY.FR