Etude Unit4 « Finance, AI and the future of decision making »

Unit4 dévoile les résultats de son enquête « Finance, AI and the future of decision making », menée auprès des directeurs financiers à travers le monde.   

Etude-Unit4-Finance,-AI-and-the-future-of-decision-making Les départements financiers utilisant l’IA surpassent leurs pairs alors que la demande de compétences spécifiques augmente. Une enquête montre que les professionnels de la finance considèrent que leurs rôles deviendront plus stratégiques au cours des 12 prochains mois, alors que les tâches quotidiennes changent considérablement.

Les départements financiers qui adoptent l’IA sont plus performants que ceux qui ne l’adoptent pas 

Si les professionnels de la finance sont très sensibilisés à l’intelligence artificielle (IA), avec 70 % (83 % en France) d’entre eux qui en ont au moins une petite connaissance, il est clair que ceux qui l’adoptent sont plus performants que leurs pairs. Si l’on compare avec les répondants qui n’ont pas encore adopté l’IA, les différences sont claires au niveau international : 

  • 47 % de ceux qui ont adopté l’IA estiment que leur entreprise est très performante, contre seulement 28 % des non-adoptants.
  • 49 % des adoptants de l’IA estiment que leur entreprise dispose d’un leadership fort, contre seulement 32 % des non-adoptants.
  • 43 % des adeptes de l’IA, contre seulement 21 % des non-adoptants, estiment qu’ils conserveront leur position de force dans 12 mois.

 « L’IA est très présente dans l’esprit des professionnels de la finance du monde entier, les premiers à l’adopter étant persuadés qu’elle a un impact positif sur les performances de leurs organisations », déclare Gordon Stuart, CFO, Unit4. « Cependant, l’IA ne doit pas être considérée uniquement comme un moyen d’automatiser les processus. Les professionnels de la finance doivent l’utiliser comme une opportunité de jouer un rôle plus stratégique, en devenant des storytellers et des influenceurs, en interprétant les données par le biais de l’analyse technologique et en traduisant les résultats en informations essentielles pour leurs organisations ».

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Au cours des deux prochaines années, 83 % (France 76 %) des personnes interrogées dans le monde s’attendent à être de plus en plus impliquées dans la stratégie et la prise de décision, tandis que 75 % (France 62 %) déclarent que leur travail quotidien aura considérablement changé au cours de la même période. Le désir de se perfectionner est très fort, puisque 83 % des répondants (France 72 %) affirment que les personnes occupant des fonctions financières devront améliorer leurs compétences au cours des deux prochaines années. Au cours des 12 prochains mois, plus de quatre cinquièmes des personnes interrogées (France 82 %) prévoient d’axer ce renforcement des compétences sur l’IA, l’apprentissage automatique, le code, les analyses et la data science, mais un tiers des personnes interrogées (France 31 %) reconnaissent que leur organisation devra recruter de nouveaux employés pour combler le déficit de compétences.

La finance appréhende-t-elle vraiment la valeur de l’IA ?

Le potentiel de l’IA pour améliorer l’utilisation du pilotage FP&A est considérable, mais il faut pour cela comprendre que l’intelligence artificielle peut faire bien plus qu’automatiser des tâches banales. Les personnes interrogées dans le cadre de l’étude d’Unit4 suggèrent que les principaux avantages de l’IA sont l’amélioration de la qualité des données (33 % – France 29 %) et le gain de temps (32 % – France 32 %), mais seulement un quart des personnes interrogées (France 25 %) affirment que l’IA aiderait leurs collègues à prendre des décisions plus rapidement, et seulement 24 % (France 21 %) pensent qu’elle fournirait des informations exploitables pour la prise de décision. 

Cela suggère que les professionnels de la finance ne saisissent pas encore pleinement comment l’IA peut enrichir le pilotage FP&A et aider les entreprises à prendre des décisions plus éclairées sur la prévision de croissance et les opportunités du marché. Cela pourrait être dû au fait que les sondés ne mettent pas suffisamment l’accent sur les compétences de leadership stratégique. Seul un quart des répondants (France 19 %) affirment que les compétences interpersonnelles et les capacités d’influence seront essentielles pour les futurs professionnels de la finance, et seulement 21 % (France 26 %) affirment que la communication de l’information sera importante. 

« D’après notre expérience, si les professionnels de la finance veulent jouer un rôle plus stratégique, ils doivent avoir les compétences commerciales et de leadership nécessaires pour identifier les priorités de l’entreprise pour réussir », explique Georgina Kossivas, Chief Financial and Risk Officer, Nuclear Waste Management Organization. « Les compétences en communication sont également incroyablement importantes pour articuler les idées en termes pertinents pour les décideurs de haut niveau. Les investissements dans l’IA n’offriront leur véritable potentiel que si les professionnels de la finance ont suffisamment développé ces compétences ».