La cybersécurité, ce ne sont pas seulement des sujets technologiques et business. Des acteurs engagés mettent en avant les impacts sociaux, écologiques, diplomatiques, que leurs initiatives peuvent avoir pour le bien commun.

A découvrir ci-dessous : 

Le milieu de la cybersécurité, contrairement à d’autres domaines de l’écosystème numérique, n’a jamais été vu seulement sous l’angle du business de la tech’. Il jouit de l’image positive de ceux qui défendent à la fois la vie privée des citoyens et la bonne marche de l’économie contre les arnaqueurs, voleurs, espions… Et il suffit d’échanger avec un responsable de la sécurité des systèmes d’information ou un chief information security officier pour ressentir la mission dont ils se sentent habités à travers leur métier, particulièrement stressant.

Pendant longtemps toutefois, cette étiquette positive du défenseur, dans un monde numérique où la menace devient ubiquitaire, a aussi donné un certain caractère nombriliste à l’écosystème. Un entre-soi qui ne manque pas aujourd’hui de poser problème, notamment pour attirer de nouveaux profils dans la filière, alors que les formations technologiques traditionnelles ne parviennent plus depuis des années à répondre à la demande des organisations en termes de nouvelles recrues et de compétences.

La nécessité d’ouverture est ressentie à tous les niveaux, comme l’a rappelé l’ambition cette année du Forum InCyber, à Lille, de récompenser avec la première édition de ses trophées CyberLeaders, des personnalités plus variées ayant contribué à faire sortir le monde de la cyber de ses habitudes. Dans la même dynamique, de nombreux acteurs de l’écosystème veulent montrer aussi qu’ils prennent très au sérieux la responsabilité plus large que leur filière florissante a vis-à-vis du reste de la société.

Au-delà des purs aspects technologiques et d’innovation, qui animent les discussions sur un salon comme le Forum InCyber, ces acteurs mettent donc l’accent sur des engagements différents, qu’ils soient sociaux, écologiques, diplomatiques, écosystémiques…

Nous sommes allés à la rencontre d’une sélection d’entre eux à Lille. Retrouvez leurs explications dans cette série spéciale d’entretiens « Le Sens de la Cyber »

Organiser des ateliers parents-enfants en entreprise, pour réconcilier cyber professionnelle et personnelle

L’association ISSA France s’est spécialisée dans l’acculturation des plus jeunes sur les enjeux et risques du numérique. Sa présidente Diane Rambaldini s’intéresse aux effets croisés que la sensibilisation des enfants et celles des adultes peuvent avoir et la façon dont toutes les organisations peuvent en profiter.

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Faire grandir la culture cyber sur le continent africain avec un Cyber Africa Forum

Le développement numérique du continent africain est différent, en termes de technologies et d’usages, que celui connu en Europe. Malgré tout, les enjeux cyber sont bel et bien de plus en plus présents. Franck Kié, le commissaire général du Cyber Africa Forum revient sur le travail de fond à mener pour attirer l’attention sur des enjeux encore trop ignorés par les politiques et dirigeants du continent et de la communauté internationale.

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Mesurer l’impact écologique de la cybersécurité avec de nouveaux référentiels

Cybersécurité et écologie, aucun rapport ? Ce n’est pas aussi simple selon les experts du Campus Cyber, qui jugent que les organisations manquent de références et d’outils objectifs pour mesurer l’impact de leurs pratiques, notamment sur leurs émissions de carbone. Michel Van Den Berghe, président du Campus Cyber et Gérôme Billois, partner Cybersecurity and Digital Trust de Wavestone, détaillent l’initiative mise en place pour fédérer l’écosystème sur le sujet.

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Faire grandir collectivement les équipes de réponses à incident partout sur le territoire

Les CERT (centre d’alerte et de réaction aux attaques cyber, également appelés CSIRT) sont l’un des piliers pour assurer la sécurité de l’économie, en permettant des interventions rapides en cas d’attaques. Pour faciliter leur travail, l’association InterCERT France s’est créée en 2021 pour faciliter le partage d’expérience et d’information. Depuis 2024, elle compte aller plus loin en aidant les équipes à se former et à se lancer grâce à un incubateur dédié, face à la difficulté à faire démultiplier ces approches sur tout le territoire. Frédéric Le Bastard, président de l’InterCERT, explique le cheminement de cette décision.

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